Cars 3 démontre qu’un studio aussi puissant soit-il, après des années de plan(e)s marketing peut admettre des erreurs passées, et décider d’en remettre un peu sous le capot pour nous offrir un spectacle familial digne d’intérêt.
Cars 1er du nom, était loin d’être le meilleur film Pixar mais proposait un divertissement tout à fait honnête, un scénario qui tenait bien la route pour un film avec des voitures qui parlent et qui parvenait à nous faire croire quelles puissent être douées de sentiments, qui se reflétaient dans leurs gros yeux-pare-brise, parti pris caractéristique de la série, dont j’ai eu par la suite une violente overdose : ventes de jouets cars, ventes de brosses à dents cars, sortie de cars 2, ventes de pyjamas cars, ventes de pare-soleils cars, sortie de planes, ventes de cartables planes, sortie de planes 2, ventes de baskets lumineuses planes, ventes de préservatifs cars et j’en passe...
La pire des décisions fut de mettre en avant Martin le 2nd rôle le plus détestable de l’histoire du film d’animation contemporain dans le deuxième volet, mais 1er « mauvais film » de l’écurie à la lampe. Véritable sortie de route, décevante et inutile au possible avec son scénario d’espionnage, qui n’avait pas grand-chose à faire la.
Pixar opère donc un retour aux sources rédempteur avec ce nouvel épisode que je n’attendais absolument pas, mais la surprise n’en fut que plus agréable. Bien leur en a pris, car, Cars 3 et le meilleur épisode de la saga. Martin a été relégué à un rôle mineur, ce qui se trouve être chez Disney LA plus belle prise de conscience de la décénnie ! Ça sent fortement le « Rocky- like » l’inspiration n’est pas pour me déplaire ! D’ailleurs un des personnages se nomme Cal Weathers…(ça ne peut être qu’un clin d’œil.. Non ?) Des courses visuellement bluffantes et rythmées. Un humour, bien maîtrisé, et une histoire touchante.
La technique est, toujours chez Pixar une nouvelle claque un peu plus forte à chaque fois, le plus beau visuellement jusqu’au prochain, surtout dans les décors qui sont d’un réalisme confondant..
Le final ouvre de nettes opportunités à de futures suites pour Pixar, qui je l’espère, auront la même présence d’esprit qui leur à permis de faire ce film, que celle de ne pas en profiter, pour ne pas gâcher cet conclusion inespérée qu’est cars 3. (rien n’est moins sur...)