Plus beau que Cary, tumeur !
Un chirurgien américain et sa femme en vacances dans un pays fictif d'Amérique latine, avec dictature et rébellion en prime. Appelé plus ou moins de force au chevet du tyran victime d'une tumeur, le bon docteur se rend vite compte que sauver la vie du bonhomme ne ferait pas que des heureux...
Réalisation très honnête pour un film plutôt original. Peu de véritable cas de conscience, mais une histoire bien menée, de la chirurgie un peu poussée, de la couleur locale, de la pelote basque, des autochtones dégénérés, du dentifrice, un peu de dynamite et le meilleur guitariste du coin.
José Ferrer est pas mal du tout en petit dictateur charismatique, Paula Raymond est une jolie plante verte un peu fadasse un peu trop bavarde, mais elle apprend, Signe Hasso arrive à exister dans le rôle pas évident de l'épouse du potentat local, mais l'intérêt du film est ailleurs.
Cary Grant, 46 ans, beau comme jamais, formidable de bout en bout, apporte son humour et sa classe à un film qui aurait facilement pu se casser la gueule sans lui. J'ai passé l'intégralité du film à l'admirer sous toutes les coutures, à la fin, je lui aurais confié ma lobotomie sans discuter, une merveille vous dis-je !