Qui est le pigeon !
Dujardin, Réno, Berléand et tant d'autres, l'affiche était alléchante et pourtant ... Au bout de 20 minutes, on ne sait pas si nous affaire à une comédie ou à un polar. Le scénario paraissait...
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le 17 août 2015
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Niveau nullité, je pensais avoir vu un paquet d'âneries, mais là j'ai trouvé le gros , très gros client . Du pigeon en or , du gland de première catégorie, du lourd de chez lourd, du micheton comme on en fait plus sur les grands boulevards je vous le dis moi. Nul certes mais avec du fric derrière et devant. Des acteurs bankables comme on dit chez les Franglais, des actrices bankables comme on dit dans les agences de casting ou de porno , des décors soi disant de rêve et des images de carte postale . Enfin pour ceux qui aiment " les ch'tis à Miami ou les abrutis à Nice ". C'est une question de philosophie à ce niveau faut admettre .
Contexte de cette belle historiette ;
Une vague histoire d'escrocs de seconde zone et de première division qui jouent au jeu du chat et de la souris avec au milieu des flics pas très clairs . Une histoire de vengeance au milieu pour faire sérieux et pathos, des histoires des fiançailles et de mariage pour faire rêver les spectateurs de Christina Cordula et ses fortes pensées théologiques. On a du lourd je vous dis . Donc ça c'est pour le topo général du dit long, très long, long métrage.
Pour habiller tout cela, nous avons Jean Dujardin qui fait son Georges Clooney de base avec des rictus dignes de ceux d'un dromadaire ( animal qu'il imite très bien d'ailleurs ).
Nous avons aussi notre Jean Reno abonné aux rôles pas fatiguants qui nous fait le parrain bis mais avec un déambulateur très bientôt vu sa vivacité physique ( au secours, faites quelque chose pour lui, une piqûre pour abréger ses souffrances et les nôtres ) et Berléand qui fait du François Berléand sans surprise et sans se démener pareil. Faut pas trop mouiller la chemise manifestement chez ces deux grabataires. La maison de retraite, c'est à droite après le rond point plein de gilets jaunes siouplait ? C'est pour une urgence, j'ai deux pensionnaires postulants en état de mort cérébrale. Faut faire vite !
Dans les actrices veuillez trouver Alice Taglioni charmante et charmante , Valéria Golino à la croupe incendiaire et au brushing carré parfait, qui nous exposent toutes deux leurs charmes certains sous couvert d'un scénario abscons prétendument mais au final juste con , j'ose le dire ici.
Cette pâle copie de Ocean's et cie ,de Mission Impossible et cie est juste abracadabrantesque comme dirait notre président vénéré et passé. Et ça fait Psssccchhhiiiittttttt !!!!
À défaut de faire un bon film d'action et d'arnaque classique avec force tromperies imprévisibles et invisibles, car hélas tout est prévisible et mauvais, je m'attendais au moins à une comédie décente.
Le ton de ce métrage cinématographique , "passable" (comme on dit gentiment sur les copies des élèves ahuris ) au départ pouvait laisser à penser que l'on se dirigeait vers une médiocre histoire, copie de bons récits Américains signés Steven Soderbergh, mais peut être allait on avoir droit à la comédie française moyenne + + au moins, avec des dialogues pointus et des phrases à garder en tête pour les sortir aux dîners grotesques de noël en famille.
Que nenni !
Même ce niveau du film est poussif et à part une vanne répétitive sur des hippopotames dans une garden party, rien ne peut faire sourire et encore moins rire. À moins d'apprécier un humour type Cyril Hanouna, je ne vois pas sinon comment cela serait envisageable. Du haut niveau donc quand même .
La fin est tellement capillotractée que je suis même arrivé à la prévoir sans sourciller tellement c'était dans la facilité scénaristique que je voyais à l'écran depuis 1 heure et demie. J'ai souffert, je l'avoue et l'admets mais je n'arrivais pas à croire ce que j'avais sous les yeux.
Un film mal éclairé ou trop éclairé ( on voit carrément les reflets des miroirs envoyés dans les yeux de chaque acteur actrice alors que tout le reste du visage est presque dans la pénombre, oh l'éclairagiste, tu as eu ton diplôme où ? ).
Un scénario stupide , plein de stéréotypes fatiguants et tellement déjà vus sur les femmes, les hommes, les vieux, les escrocs, les palaces, la côte d'Azur, les bateaux qui vont vite, le golf, le poker, les fleurs à offrir à toute femme pour la mettre au pieu, les voitures avec un gros moteur pour offrir à tout homme pour le mettre au... euh bref on s'est compris, je fais bref .
Des acteurs qui ont l'air en roue libre et surtout qui ont l'air de bailler d'ennui comme nous .
Des dialogues qui font honte au cinéma Français par leur platitude et leur bêtise.
Des situations alambiquées juste pour faire gober à celui qui n'aurait pas compris que depuis le début, tout était prévu et monté de toute pièce comme Oh hasard dans " L' Arnaque " , mais le gros souci, c'est que ça arrive trop tard mon gars . Le film date de 1973 et réunissait Paul Newman et Robert Redford. Tu nous a pris pour des caves Monsieur le réalisateur non ? On est loin en tout cas de l'arthritique Reno et ses impôts en Corse à payer et de Jean Dujardin et son sourire camélidé trop vu et revu pour que ça suffise.
Donc, mon avis est à l'aune de ma déception devant cette catastrophe industrielle qui nous en met plein la vue avec l'argent investi à l'écran et dans les salaires des comédiens, mais qui brille par l'absence de tout talent cinématographique et artistique visible.
Tristesse et déconvenue seront les deux mamelles de cette vision cauchemardesque d'un certain type de cinéma Hexagonal qui à trop vouloir singer les recettes du cinéma outre Atlantique verse uniquement dans l'outrance pour une Bérézina affligeante.
Zéro plus Zéro = CA$H Mon colonel!!!!
Créée
le 19 mai 2019
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