Inconsistant et nombriliste, à peu près vide en matière de scénario, quelques idées de mise en scène qui lorgnent du côté de Michel Gondry (gadgets et incrustations dans l'écran) et une avalanche de clichés sur New York, résumés à des belles vues de Central Park et des gratte-ciels. On se fout complètement des états d'âme à deux dollars d'un écrivaillon qui pense trouver l'inspiration outre-Atlantique. La musique toujours de premier choix chez Cédric Klapisch habille et dynamise avantageusement les faiblesses scénaristiques. Le tout se laisse regarder sans déplaisir, mais aussitôt vu aussitôt oublié.