Poésie post-apocalyptique.
Un ovni parmi les films post-apocalyptique.
Mélange exotique et riches de références diverses et variées, frôlant parfois l'excès, ce film est une sorte de cocktail réussi et travaillé entre le cinéma asiatique, le jeu vidéo, la synthèse, le drame, le film de guerre, le film d'amour...
Bref on y trouve forcément son compte et on ne peut être qu'émerveillé par le travail de l'univers ou évoluent les personnages.
Les couleurs sont magnifiques, surréalistes, les architectures criblées de détails, les acteurs lisses comme des poupées de cires, les costumes, qu'on pourrait croire simplistes de loin pour les combis "super héros" très détaillées, bref, un ravissement des sens !
Pour ce qui est de l'histoire, on est un peu dans le cliché au départ, mais c'est tellement bien foutu que ça ne dérange pas.
De plus, l'étalement des références est volontaire puisque criard et c'est avec plaisir que pour une fois j'ai vu une espèce de satyre du nazisme réappropriée de façon brillante et originale.
Et surtout, ce qui est appréciable, ce film n'est en rien prévisible dans sa narration.
Et le pire dans tout ça, c'est que malgré l'univers maladif, toutes les vilaines choses qui arrivent aux protagonistes, la violence de certaines scènes et vérités sur la vie retranscrites dedans etc... ce film a réussi à me rendre optimiste.
Il est plein de beaux messages et arrive à éviter la niaiserie ( pour rester dans le cinéma asiat par rapport par exemple au grand discours raté mièvre de Battle Royale 2).
Enfin bref, mon seul regret, c'est de ne pas connaître la base du dessin animé qui a fait cette adaptation, je vais me renseigner de ce pas.