Il est difficile de faire un bon film à sketch. Stephen King y était arrivé avec Romero sur Creepshow. Il retente le coup avec Cat’s eye. L’ensemble des différents sketchs de ce film seront liés par un chat qui croisera au demeurant plusieurs références aux autres oeuvres du King (Cujo, Christine). Mais là où on aurait pu y voir qu’une sorte de transition, il y a une véritable histoire autour du chat, offrant une trame originale et passionnante. Et si King était également le roi du film à sketch ?
Presque. Pourquoi presque ? Car sur les trois histoires du film, deux s’en sortent à merveille. La première est efficace, stressante et nous offre notre dose d’émotions. La dernière touchera petit et grand, avec cette histoire de petite fille et de chat protecteur. Hélas, comme beaucoup de film de ce genre, il faut bien qu’il y ait une histoire moins bonne qu’une autre. Ici, il s’agit de la seconde, peu intéressante et qui semble exister que pour rallonger le film.
Malgré tout, le film est intéressant, bourré d’humour et gorgé de référence et clins d’oeil qui feront plaisir aux fans. La musique est excellente, les effets spéciaux de très bonnes factures et des acteurs de qualité. Mention spéciale à James Woods superbe dans son rôle.
Ici, Stephen King nous offre encore une fois un très bon film à sketch aux styles variés et contentant tout le monde. Sa note paye juste un second segment moyen.