Documentaire danois de 52 minutes diffusé sur Arte.
Quelle est l’influence de nos gènes sur notre personnalité ? sur notre sensibilité émotionnelle ? notre extraversion (= le fait d’aimer la compagnie des autres) ? notre agréabilité (=l’aptitude à aller vers les autres) ? Quelle est la part d’innée et quelle est la part d’acquis ?
Aujourd’hui, c’est la psychologie qui prime, car on regarde surtout les facteurs environnementaux. Mais il y a aussi ce constat que font les parents qui viennent d’avoir leur deuxième enfant. Celui-ci est souvent très différent du premier, même si les parents n’ont pas changé leur modèle d’éducation. Alors que l’un va être introverti, pleurer énormément, l’autre va d’emblée se mettre à sourire, communiquer..
D’après un chercheur :
Il existe des différences fondamentales au niveau du système nerveux, c’est ce qui détermine la façon dont les gens réagissent. Si, enfant vous aviez facilement peur, vous aurez facilement peur à l’age adulte.
Ce qui conditionne le bonheur d’un individu, disons de 40 ans, ce n’est pas son salaire, ni la beauté de sa femme, ni sa réussite professionnelle, c’est le bonheur qu’il éprouvait à l’age de 15 ans.
Les enfants anxieux deviennent des adultes anxieux, les enfants souriants deviennent des adultes heureux.
Un propos qui peut sembler bien fataliste, mais si le fait d’être anxieux (ou dépressif) est dans la nature de chacun, on peut tout de même parvenir à gérer ses émotions, à travailler sur le positif, à se dire « voilà qui je suis, voilà ce que je sais faire »
Mis à part ça, le documentaire s’intéresse aux cerveaux des serial killer ? Qu’est ce que la perseveration, la resilience ?
Ca donne envie d’en savoir plus sur le cortex préfrontal, et l’amygdale, la persévération, la résilience..
Comme d’habitude, merci Arte !
critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/12/19/ce-que-mes-genes-disent-de-moi/