Le quotidien de Marko c'est le basket, la glande avec ses copains, les discussions avec un père autoritaire et, ce sentiment d'être toujours considéré comme un "cefur", un étranger issu des républiques du sud de la Yougoslavie, de Bosnie en l'occurrence. Le film ne parle pas directement d'ostracisme, contrairement à ce que son titre indique, mais tous les actes de la bande de jeunes qu'il suit sont dictés par cette intégration peu probante. Rythmé mais filmé de façon peu inspiré, Cerufi raus se maintient dans une moyenne plutôt basse en comparaison avec le niveau habituel des productions slovènes, serbes ou croates.

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le 28 mai 2018

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