A redécouvrir
J'aime Jules Dassin. Il a toujours su méler son penchant pour le film noir bien rythmé avec un message social pessimiste, mais viril. Ici, il adapte un roman grec sur une révolution vue à l'échelle...
Par
le 14 janv. 2014
3 j'aime
1
Blacklisté par Hollywood, Jules Dassin, réalisateur exilé va faire la rencontre avec la culture grecque et faire la connaissance de sa nouvelle égérie, Mélina Mercouri qu'il finira par épouser, non sans avoir tourné 8 films avec elle.
"Celui qui doit mourir" est le premier de cette série. Un film qui tourne le dos au style noir des polars de sa période américaine. Jules Dassin tente dans ce film de réinventer le film biblique à travers une parabole de l'histoire du Christ transposé à l'histoire du conflit gréco-turque de 1919 à 1922. Un conflit nationale oublié de la scène internationale.
Produit par la France, le film rassemble un gros casting d'acteurs français (Jean Servais, Pierre Vaneck, Roger Hanin) et quelques figures habituelles du cinéma français de l'époque dans un noir et blanc en plan large des paysages grecs qui préfigure le "America America" d'Elia Kazan tourné en 1962. Même si on ressent l'exercice de style un peu forcé de la mise en scène à vouloir reproduire la crucifixion de Jésus dans le microcosme de ce petit village méditerranéen, il n'ne reste pas moins un film très intéressant qui est malheureusement tombé dans l'oubli...
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de 1957
Créée
le 22 janv. 2023
Critique lue 43 fois
D'autres avis sur Celui qui doit mourir
J'aime Jules Dassin. Il a toujours su méler son penchant pour le film noir bien rythmé avec un message social pessimiste, mais viril. Ici, il adapte un roman grec sur une révolution vue à l'échelle...
Par
le 14 janv. 2014
3 j'aime
1
Un village grec en Asie Mineure, placé sous l'autorité et la domination turques, s'apprête à jouer, comme traditionnellement, une Passion du Christ. Le pope du village (Fernand Ledoux) désigne les...
le 8 janv. 2025
Je trouve le cadre très étonnant de la part de Jules Dassin, seulement 7 ans après "Les Forbans de la nuit" (Night and the City), là où "Du rififi chez les hommes" pouvait se concevoir comme une...
Par
le 18 juil. 2023
Du même critique
Qui est Rogelio Gonzalez ? Sur le web quasiment aucune information* sur la carrière de ce réalisateur mexicain : Date de naissance, date de mort, une longue filmographie de plus de 70 films !... et...
le 17 août 2022
9 j'aime
Tourné entre les deux premiers films de la série des Don Camillo avec Fernandel, "La fête à Henriette" est un film tout à fait surprenant par la liberté de sa mise en scène. Un film quasi...
le 23 oct. 2018
6 j'aime
Neuvième film de Tarzan avec Johnny Weissmuller. Après deux épisodes propagandistes durant la guerre, de piètre qualité et aux scénarios approximatifs, les aventures de Tarzan reprennent la direction...
le 28 août 2018
6 j'aime