Elle a souffert Cendrillon pour atteindre son rêve. Un bon classique mais peu marquant.

Après la petite excursion à Disneyland, qui m'a permis de me reposer un peu et de profiter d'être avec ma chérie, j'ai voulu parler d'un Disney d'animation mais je ne savais pas lequel choisir. Après un temps de réflexion, j'ai voulu commencer avec un classique de Disney qui mette en scène une princesse et mon choix s'est tourné vers Cendrillon. Comme la plupart des Disney, je l'ai regardé plusieurs fois quand j'étais petit et je l'appréciais. Cependant, je me souvenais que je reprochais certaines choses à ce long-métrage et le fait de le revoir aujourd'hui m'a permis de comprendre les choses que je reproche à ce film. Malgré que ce long-métrage soit sympathique.

• Positif

Personnages: Cendrillon (Dominique Poulain) est une jeune femme qui est domestique dans sa propre maison à cause de sa nouvelle famille. Elle est obligée d'obéir à leurs quatre volontés, c'est un personnage attachant qui voit du bon dans sa vie en continuant d'espérer que son rêve de trouver l'amour se réalisera un jour. C'est son enthousiasme qui la rend attachante aux yeux des spectateurs.
Jac-Jac (Emmanuel Jacomy) est une souris amicale et un bon ami qui cherche à aider Cendrillon de son mieux possible pour qu'elle puisse atteindre son rêve. C'est une bonne mascotte pour ce long-métrage, amical et apportant son aide.
Gus-Gus (Jacques Frantz) est un nouveau venu dans la maison qui apprend à s'adapter à cette nouvelle vie avec les autres souris et Cendrillon. Il est sympathique et c'est chouette de le voir s'adapter à cette nouvelle vie malgré qu'il n'était pas forcément nécessaire dans ce long-métrage. Enfin, il reste sympathique et il aide réellement de son mieux.
Le roi (Jacques Deschamps) est un vieil homme qui souhaite avoir des petits-enfants avant de mourir, c'est pour ça qu'il veut le prince épouse rapidement une femme. L'avantage est qu'il ne l'oblige pas à épouser quelqu'un en particulier, il veut juste avoir le plaisir de jouer à nouveau avec des enfants ayant son sang, c'est assez mignon et ça se comprend quand on se met à sa place.
Le Duc (Jean-Luc Kayser) est plus un comic-relief qu'autre chose mais il fait son travail de son mieux envers le roi malgré les menaces de mort assez fréquentes. On pourrait dire qu'il fait un peu couple avec le roi à force de se chamailler comme ils le font mais ça reste assez drôle quand même et ça ne nous empêche pas de les apprécier.
Marraine la bonne fée (Lita Recio) est une fée qui cherche à récompenser et aider les personnes au grand cœur de ce monde. Elle agit plus comme un Deus Ex Machina mais ça ne nous empêche pas de l'apprécier, surtout quand elle vient aider Cendrillon.
Le prince (Emmanuel Jacomy) est plus un modèle d'homme pour faire rêver les femmes plutôt qu'un véritable personnage mais il semble appréciable malgré ses difficultés à trouver une femme qui lui conviendrait. On ne le connait pas beaucoup mais ce n'est pas nécessaire, c'est Cendrillon qu'on suit et pas le prince.

Méchants: La Marâtre (Jacqueline Porel) est une belle-mère horrible qui préfère donner tout ce que ses filles souhaitent plutôt que de considérer Cendrillon comme un membre de sa famille. En vrai, je pense qu'elle n'a jamais aimé Cendrillon et qu'elle est jalouse de sa beauté ou de sa joie mais ce n'est que mon avis. En tout cas, c'est une bonne méchante qui fonctionne très bien pour ce long-métrage, c'est l'opposée de Cendrillon. En tout cas, elle est plus intelligente qu'on ne pourrait le croire.
Anastasie (Barbara Tissier) et Javotte (Dominique Chauby) sont des filles pourri-gâtées qui profitent de Cendrillon en tant que servante et qui en demande toujours plus à leur mère. Ce sont des pestes détestables mais ça nous montre ce que Cendrillon aurait pu être si elle avait été acceptée par sa belle-mère.

Introduction: Commencer avec la voix-off qui nous explique ce qui se passe avant qu'on ne retrouve Cendrillon dans sa tour est une bonne introduction qui aide les enfants à comprendre ce qui se passe et qui nous donne envie d'en savoir plus sur la nouvelle manière dont Cendrillon vit. Les explications peuvent en gêner certains et ça se comprend mais c'est un long-métrage qui s'adresse aux enfants en priorité, pas aux adultes, donc aucun souci.

Chansons: Evidemment, qui dit Disney d'animation dit chanson chantée et il y a de quoi aimer ces chansons. Même si la seule qu'on retient vraiment est celle du rêve que fait Cendrillon, les autres fonctionnent assez bien aussi. Après, je sais que certains en auront marre de cette chanson parce qu'elle est souvent utilisée mais, en vérité, elle est utilisée dans les bons moments donc ça ne m'a pas posé de problème.

Thèmes instrumentaux: Il est vrai qu'on fait plus attention aux chansons qu'aux thèmes mais, quand on fait attention, on se rend compte que les thèmes sont bons. Non seulement, ils sont beaux à écouter mais ce sont aussi des musiques qui arrivent à nous raconter ce qui se passe sans problème. Bref, les musiques uniquement instrumentales sont réussies et ça s'entend.

VF: Ce critère ne concerne que le deuxième doublage, la VF est bonne dans l'ensemble des personnages. Non seulement ce sont des comédiens et comédiennes de doublage qui s'investissent dans leurs rôles mais ce sont aussi des voix qui collent bien aux personnages. En tout cas, ça reste largement meilleur que le premier doublage.

Histoire: Cendrillon a perdu son père et elle doit travailler pour sa belle-mère et ses filles en attendant que son rêve se réalise, ce qui pourrait arriver avec le bal qui approche pour fêter le retour du prince. C'est une histoire intéressante qui donne envie de savoir comment elle va se terminer pour Cendrillon et sa famille.

Symbolisme: Ça se voit surtout avec Lucifer (nom du responsable des enfers qui est représenté avec ce chat, sachant que les chats sont considérés comme démoniaques) ainsi qu'avec la pantoufle de verre qui représente un espoir pour une vie meilleure. Bref, le symbolisme fonctionne bien dans ce long-métrage.

Animation: Pour un long-métrage de 1950, c'est plutôt bien animé dans l'ensemble, j'aime beaucoup le trait du dessin qui le rend très beau et les mouvements qui font assez fluides. En tout cas, on sent que l'animation est très bien travaillée et elle fait plaisir à voir, surtout pour les fans de films d'animation.

Mise en scène: Et oui, il y a bien de la mise en scène dans ce long-métrage et elle est bien travaillée. Elle ne se voit pas dans toutes les scènes mais elle fonctionne et elle nous aide à comprendre ce qui se passe sans avoir besoin de dialogue.

Message: Un message assez simple mais efficace, il faut continuer de croire en ses rêves pour qu'ils se réalisent un jour. C'est un message que les enfants doivent retenir pour qu'ils continuent de croire en eux et en leurs rêves.

Fin: Une fin classique de conte de fée mais qui fonctionne très bien malgré tout. On est heureux pour Cendrillon quand on voit cette fin, elle a mérité d'avoir cette fin.

• Négatif

Premier doublage: J'ai écouté des extraits sur internet pour cette version là et je n'aime pas beaucoup la voix de Cendrillon, on dirait une vieille femme qui parle alors que le personnage est très jeune. Et la voix de la belle-mère ne colle pas beaucoup non plus, tout comme pour Javotte et Anastasie. Attention, elles savent doubler mais c'est juste que les voix ne collent pas.

Faux-raccord: Ce n'est pas pour faire le malin mais on sent qu'il y a des faux-raccords dans ce long-métrage comme le coup de Jack-Jack qui descend la même corde deux fois pour aller dans un coffre (aucune souris n'a de orange à part lui). Bien sur, ce n'est pas grave mais ça reste un petit détail perturbant quand on fait attention à ce genre de chose.

Répétitions: On sent que certains plans ont été répétés, comme un fameux plan de la belle-mère faisant la fière qui est présent au début (pendant que Cendrillon pleure la mort de son père) et qu'on retrouve lorsqu'elle provoque un accident. Ce n'est pas un drame bien sur mais j'ai un peu de mal de revoir les mêmes plans plusieurs fois.

Chanson Jac-Jac: J'aime bien Jac-Jac mais je ne vois pas l'intérêt de nous avoir mis une petite chanson avec lui quand Cendrillon retourne travailler. On connait déjà la situation de Cendrillon, vous n'étiez pas obligé de nous mettre une petite chanson à ce moment là, on a déjà vu ça avant en la voyant travailler.

Dominique Poulain: Elle n'est pas une mauvaise comédienne de doublage parce qu'elle arrive à donner la voix idéale à Cendrillon mais on sent qu'elle a eu du mal à doubler correctement certains moments et c'est dommage. Après, ça arrive à tous les comédiens d'avoir un ou deux ratés dans le long-métrage parfois.

Designs: Là où les souris hommes ont des petits détails qui les différencie, on voit que les souris femmes sont presque toutes les mêmes. Sincèrement, si il n'y avait pas le changement de couleur on ne saurait pas qui est qui. Ce n'est pas un drame mais ça se voit bien quand même.

Au final, c'est un bon classique Disney que j'ai eu l'occasion de redécouvrir et je comprends enfin ce que je reprochais à ce long-métrage. Bien sur, l'animation est de qualité, l'histoire est intéressante, les personnages sont travaillés (gentils et méchants) et la mise en scène marche avec du bon symbolisme. Après, il est vrai qu'on a quelques faux-raccords, un premier doublage qui ne colle pas aux personnages (mais qui se pardonne avec le temps), quelques répétitions de plans et une chanson inutile (pardon Jac-Jac) mais ça reste un bon film d'animation à découvrir si vous souhaitez voir un classique Disney sur une princesse. Personnellement, c'est probablement un des classiques que j'ai le moins retenu avec une des princesses que j'aime le moins mais ça reste un bon film à découvrir.