Pour Fernanda Montenegro
Je n'avais pas revu Central Do Brasil depuis plus de 20 ans ... depuis sa sortie au cinéma, en fait ! Lors de ce second visionnage, j'ai ressenti les même sensations qu'à l'époque où je l'ai...
Par
le 4 juil. 2022
8 j'aime
3
Vu sa réputation délirante, Ours d'Or en 1998, film qui a fait renaitre à lui seul (ou presque) le cinéma brésilien, je m'attendais à quelque chose de plus fort, mais en fin de compte, j'ai vu une version locale de Gloria, mais sans Gena Rowlands.
Fernanda Montenegro joue une institutrice à la retraite qui écrit des lettres à des gens illettrés pour quelques sous, dont une une femme et son fils. Problème, cette mère se fait écraser en sortant de la gare, laissant son fils tout seul. Il demande à cette institutrice de le ramener chez son père, à l'autre bout du Brésil. Elle commence par refuser, puis touchée par la détresse de l'enfant, accepte de l'accompagner.
Ce qui ressemble beaucoup au film de Cassavetes où une femme d'âge mur se trainait un gamin comme un boulet, sauf qu'ici, ça n'est pas dramatique, c'est un road movie à travers le Brésil, où on voit sa grande pauvreté, l'importance de la religion, et surtout l'évolution de la relation entre cette vieille femme, très bien jouée par Fernanda Montenegro, et ce garçon impossible, elle qui voit en lui le fils qu'elle n'a jamais eu.
Alors voilà, c'est parfois touchant, la fin est réussie ... mais après ? Je pense qu'il ne m'en restera pas grand-chose, ajouté à ce curieux choix visuel de Walter Salles de faire une photo dorée qui est lassante à la longue.
Au final, ça n'est pas mauvais, mais je ne comprends pas le culte de ce film, qu'on a déjà vu ailleurs, et même plus tard avec Julia d'Erick Zonca.
Créée
le 12 déc. 2019
Critique lue 820 fois
8 j'aime
3 commentaires
D'autres avis sur Central do Brasil
Je n'avais pas revu Central Do Brasil depuis plus de 20 ans ... depuis sa sortie au cinéma, en fait ! Lors de ce second visionnage, j'ai ressenti les même sensations qu'à l'époque où je l'ai...
Par
le 4 juil. 2022
8 j'aime
3
Vu sa réputation délirante, Ours d'Or en 1998, film qui a fait renaitre à lui seul (ou presque) le cinéma brésilien, je m'attendais à quelque chose de plus fort, mais en fin de compte, j'ai vu une...
Par
le 12 déc. 2019
8 j'aime
3
Il est peu dire que j'ai vu peu de films brésiliens dans ma vie, il fallait donc bien un « incontournable » tel « Central do Brasil » pour enrichir ma culture sur le sujet. Et...
Par
le 10 sept. 2018
6 j'aime
Du même critique
(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...
Par
le 18 févr. 2022
44 j'aime
Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...
Par
le 11 nov. 2012
44 j'aime
3
Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...
Par
le 15 sept. 2013
42 j'aime
9