Pour Fernanda Montenegro
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le 4 juil. 2022
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Vu sa réputation délirante, Ours d'Or en 1998, film qui a fait renaitre à lui seul (ou presque) le cinéma brésilien, je m'attendais à quelque chose de plus fort, mais en fin de compte, j'ai vu une version locale de Gloria, mais sans Gena Rowlands.
Fernanda Montenegro joue une institutrice à la retraite qui écrit des lettres à des gens illettrés pour quelques sous, dont une une femme et son fils. Problème, cette mère se fait écraser en sortant de la gare, laissant son fils tout seul. Il demande à cette institutrice de le ramener chez son père, à l'autre bout du Brésil. Elle commence par refuser, puis touchée par la détresse de l'enfant, accepte de l'accompagner.
Ce qui ressemble beaucoup au film de Cassavetes où une femme d'âge mur se trainait un gamin comme un boulet, sauf qu'ici, ça n'est pas dramatique, c'est un road movie à travers le Brésil, où on voit sa grande pauvreté, l'importance de la religion, et surtout l'évolution de la relation entre cette vieille femme, très bien jouée par Fernanda Montenegro, et ce garçon impossible, elle qui voit en lui le fils qu'elle n'a jamais eu.
Alors voilà, c'est parfois touchant, la fin est réussie ... mais après ? Je pense qu'il ne m'en restera pas grand-chose, ajouté à ce curieux choix visuel de Walter Salles de faire une photo dorée qui est lassante à la longue.
Au final, ça n'est pas mauvais, mais je ne comprends pas le culte de ce film, qu'on a déjà vu ailleurs, et même plus tard avec Julia d'Erick Zonca.
Créée
le 12 déc. 2019
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