Auréolé d’une critique presse dithyrambique, Certaines femmes dresse le portrait inspiré de quatre femmes écrasées par l’inanité de leur quotidien et la solitude de leurs relations.
Dans l’immensité de l’espace américain, chacune s’efforce de trouver sa place, de la conquérir face à la grandeur des lieux, souvent sauvages qui les entourent et de comprendre le vide de leurs existences, illustration cuisante et détestable de l’échec du rêve américain.
Un récit au féminin pluriel louable qui aurait pu s’avérer percutant et démonstratif s’il ne s’engourdissait dans des plans d’une longueur étouffante, porté par des comédiennes au talent souvent sous-exploité et à l’humanité quasi-inexistante.
Car c’est bien cette froideur et l’indifférence de ces femmes qui fait de cette oeuvre une fiction sans âme. Un récit qui, souvent intellectualisé à outrance, n’en demeure pas moins ennuyeux et terriblement sombre dans ses rapports humains. Une vraie déception.
https://leblogdeyuko.wordpress.com/2017/03/13/certaines-femmes-de-kelly-reichardt/