Ça aurait dû être un feu d'artifice royal, ce n'est hélas qu'une pétarade sous-préfecture. La faute à une réalisation plate, et à un casting et une direction d'acteur déficients. Les deux premiers rôles masculins sont ridicules, Jean-Pierre Cassel est constamment niais, Alberto Sordi est transparent et Irina Demick n'a qu'un rôle décoratif. La seule à tirer son épingle du jeu et à relever le niveau est l'étonnante Sarah Miles, sémillante et malicieuse à souhait. Côté scénario, on joue la carte du burlesque, pourquoi pas ? Encore aurait-il fallu la jouer fine et éviter de nous imposer des lourdeurs (on a compris que les auteurs avait un compte à régler avec la discipline allemande, mais là c'est l'overdose) Et quand la course se termine on nous inflige un suspense ridicule puisqu'il y a longtemps que les sort des personnages a cessé de nous intéresser. Le film reste néanmoins regardable… de justesse. (à cause des belles machines ?)