Aquaticland
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le 31 oct. 2013
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Je me rappelle avoir vu une dizaine de fois la couverture de ce film au vidéo club et me dire "encore une comédie sentimentale à deux balles... Ah ? Interstellar !" puis un jour de Mai j'ai décidé de le prendre, qu'est-ce que j'avais à craindre, à part mourir d'ennui devant un casting qui, à part Steve Carell, m'était inconnu, et puis le film commença...
La première scène lance parfaitement le film avec un Steve Carell d'une méchanceté inédite et un Liam James (le gamin) pour lequel on ressent déjà une grande compassion, après que son beau-père (Carell donc) lui donne une note de 4/10.
"Steve, on est sur SensCritique.com, mais ça reste cruel"...
Ce qu'il en suit ensuite est une analyse psychologique maîtrisée d'un jeune adolescent timide un peu mal dans sa peau pas aidé par son beau-père et sa belle-soeur, qui ne fait que le martyriser en lui donnant des ordres sans qu'il puisse répondre et autres manoeuvres affligeantes. Cependant, ce jeune garçon va s'épanouir dans un parc d'attractions aquatique (qui l'eût cru ?), et rencontrer un gars extraverti superbement bien interprété par Sam Rockwell, qui va devenir son mentor.
Tandis qu'à la maison, Duncan vit un enfer et cache ses activités extra-vacancières (:p), il gagne une réputation qui lui est inédite au parc et découvre des plaisirs qui lui étaient inconnus.
Même si ces choses peuvent faire paraître "Cet été-là" comme un film caricatural et pas original, ce qui est inédit à mes yeux, c'est cette dimension psychologique que nous offre le jeu d'acteur de Liam James (17 ans à l'époque), qui provoque chez moi une des empathie les plus profondes que j'ai jamais ressenti, et une alliance puissante entre lui et sa mère, malgré sa mince présence à la maison.
Vous l'aurez deviné...
Il va embrasser cette fille, son beau-père, qui a trompé sa mère, va se faire tèj' et Duncan et sa mère vont se serrer les coudes. C'est une fin idyllique, mais elle m'a fait du bien. À la fin, je me suis dit, "Putain, c'est cliché, mais il la mérite, sa fin...".
Je ne pensais pas être si soulevé par une histoire assez banale sur le papier...
Grand... Simple, mais grand.
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Créée
le 23 août 2015
Critique lue 319 fois
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