Malgré son allure décrépie à la fin du volet précédent, Zé do Caixao (ou Coffin Joe pour nos amis anglophones) est de retour. Un petit séjour à l’hôpital, un passage par un tribunal d’incompétents, et hop, notre croque-mort serial killer revient tranquillou dans son village. Toujours à la recherche de la femme idéale pour assurer sa descendance, il se livrera à moult fourberies, séductions macabres, et tueries.
Ce second volet se lâche davantage sur la partie horrifique (et érotique aussi, d’ailleurs). Avec de très nombreuses morts, dont quelques exécutions bien senties. Et puis il y a cette fameuse séquence cauchemardesque, clairement la meilleure du film, où Zé rêve qu’il est envoyé en Enfer ! Et en couleurs s’il vous plaît !
A côté, l’intrigue n’est malheureusement pas toujours passionnante. La faute à un certain éparpillement, à des dialogues moyens, et à des acteurs médiocres. A part José Mojica Marins et son interprétation enflammé de Zé. Ceci dit je relève aussi le courage des actrices, qui se sont laissées recouvrir d’araignées et de serpents. Je n’en ferai pas autant…