Chair de poule 2 : Les Fantômes d'Halloween par pierrick_D_

Alors qu'Halloween approche,des lycéens découvrent un roman inachevé de l'écrivain R.L. Stine,spécialisé dans les récits d'horreur.Par mégarde,ils font apparaître Slappy,un pantin maléfique qui va foutre un sacré boxon dans leur petite ville de Wardenclyffe en donnant vie à toutes les créatures horribles qui décorent le patelin.Trois ans après le très sympa "Chair de poule",Sony-Columbia remet le couvert avec cette suite à nouveau inspirée des écrits de R.L. Stine,auteur bien réel,et de sa collection de bouquins "Chair de poule".Tout a été modifié en apparence,nouvelle ville,nouveaux personnages,mais en réalité,et c'est là la limite du film,on reprend la même histoire que dans l'opus précédent,c'est-à-dire des collégiens qui libèrent les monstres enfermés dans les ouvrages de Stine et mettent la cité à sac.Ceci dit,ça reste agréable à voir car le mélange horreur-film de teenagers fonctionne bien grâce à la conjonction maîtrisée de l'humour et des effets spéciaux horrifiques.Le réalisateur de l'oeuvre initiale Rob Letterman devait reprendre du service mais,appelé entre-temps sur un autre projet,a cédé les manettes à Ari Sandel,lequel ne démérite pas et donne une belle énergie à sa narration.On voit moins la gamme étendue des monstres que dans "Chair de poule",budget moindre sans doute,et l'histoire est surtout axée sur Slappy,irrésistible poupée genre Chucky,très smart avec son costard et son noeud pap mais terrifiant avec son sourire démoniaque et ses pouvoirs magiques.On peut même le trouver sympathique dans la mesure où,à la base,il ne cherche qu'une famille à laquelle il rend bien des services,et s'il se fâche c'est qu'il est rejeté par les humains.C'est souvent drôle,les effets numériques cartonnent,le rythme est soutenu et les jeunes héros ne sont pas énervants et possèdent de grandes qualités.Pas de blabla ni de moraline ici,juste du fun déjanté et du spectacle à gogo.Par ailleurs il est question de la Tour de Tesla,qui joue un rôle important dans l'histoire.L'édifice a bien existé,mais c'était au début du 20e Siècle et il fut détruit en 1917.Installé près de New York,il devait permettre la transmission sans fil selon son inventeur,le célèbre Nikola Tesla,dont les escrocs à la bagnole électrique se sont honteusement approprié le nom,mais ça n'a pas marché.Ca s'appelait la Tour Wardenclyffe,d'où le nom de la bourgade du film,car aucune commune semble-t-il n'est baptisée ainsi.Jack Black reprend le rôle de Stine,qu'il tenait dans le premier film,mais on le voit cette fois beaucoup moins,et l'écrivain fait lui-même un caméo,comme dans "Chair de poule".Les jeunes acteurs sont excellents et Ken Jeong,l'asiatique des "Very bad trip",fait encore son numéro survolté débile et pénible.