J'ai beau être un sportif du dimanche, les films ayant pour thème le sport m'ont souvent plu. Challengers ne déroge pas à la règle. Il se dégage du film une atmosphère que j'adore. Que ce soit sa photographie, soignée au possible, ou son casting qui fonctionne à merveille, j'ai été pris dans ses filets. Visuellement, c'est à tomber : certains plans (pour ne pas dire tous) sont sublimes et ne manquent pas d'ingéniosité.
Pour parfaire le tableau, ils sont superbement mis en valeur par une bande-son aussi dynamique qu'un échange lors d'un jeu décisif. Le trio au centre de l'histoire fonctionne à merveille. Cette dernière est racontée dans le désordre. Plusieurs retours dans le temps ont lieu tout au long du film. Si cela peut donner la sensation désagréable de tourner autour du pot et allonger inutilement la durée du film, ils permettent, surtout, de donner autant de détails que possible sur le pourquoi du comment.
Zendaya est impeccable dans le rôle d'élément de désir de ce triangle amoureux. Le duo d'acteurs masculins n'est pas en reste, à tel point que je botte en touche pour désigner qui a lavantage entre Mike Faist et Josh O Connor. Si le tennis peut sembler n'être qu'une toile de fond, ce n'est heureusement pas le cas. Les sets s'enchaînent et raviront les fans de la balle jaune. Je vais être synthétique : j'ai adoré Challengers.