Bon : Nicolas Vannier n’est pas Kubrick, et Xavier Nemo n’est pas Robert Towne. Donc, je ne vais pas vous dire que ce film est ultra-révolutionnaire. Pire, je reconnais même qu’il n’est pas très utile de claquer 10 euros pour aller le voir en salle.
Après, il faut admettre qu’il y a un truc qui fonctionne chez nous, c’est bien les films de potes. Car on peut s’y reconnaître à un moment donné. Donc ici, le lieu est connu rien qu’en regardant l’affiche (la région d’Épernay), de même que le milieu dans lequel on va voir évoluer tout ce petit monde (le monde vinicole). On a notre lot d’amour, dispute, trait d’humeur, liens qui se distendent sans jamais vraiment rompre (ce qui donne ce côté un peu artificiel).
Les acteurs font du mieux qu’ils peuvent, jouant surtout sur des archétypes ultra-classiques, et ils ont leurs bons moments à tour de rôles (Valérie Karsenti étant la plus régulière).
Bref, pas indispensable, pas infamant.