Moi qui en ai regardé pas mal de ces téléfilms de Noël depuis quelques mois, celle-ci n'est pas la pire. Oh, il y a bien des moments bien nanars avec le gosse en fauteuil roulant qui remarche à la fin ("c'est le miracle de Noël", ouais, tu m'en diras tant), la course en kart, la machine à balancer les boules en polystyrène pour garnir les cartons qui se détraque.
Mais bon, cette Mia avec ces quelques petits kilos en trop est bien sympathoche à gérer toute seule cette boutique qui vend des chapeaux de Noël et son patron qui se bat avec les banques pour garder son entreprise, il a tout du bon vieux grand-père. Même son fils qui, au départ, a tout l'air de l'insupportable golden boy arrivé tout droit de Wall Street, prétentieux et arriviste, ben il est bien gentil aussi.
Voilà, c'est grossièrement taillé mais c'est fait exprès. Les gentils d'un côté sur le terrain et les méchants de l'autre, c'est à dire la banquière, obsédée par les chiffres. Et à la fin, qui c'est qui gagne ?