Critique de Charité biz'ness par Alligator
Smaïn joue comme une merde et Semoun se vautre méchamment dans un film au scénarion proche de la néantitude totale. C'est vraiment une belle merde!
Par
le 24 nov. 2012
Seul & unique long-métrage pour Barthes & Jamin et cela n’a rien de surprenant, le film ayant été un flop monumental à sa sortie, autant vous dire tout de suite que, ce qui aurait dû être leur carte de visite s’est finalement avéré être un motif pour aller pointer chez Pôle Emploi…
Charité biz'ness (1998) a deux gros points noirs d’entrée de jeux, avoir deux humoristes en tête d’affiche. C’est bien connu, rares sont les humoristes à pouvoir prétendre aussi être acteurs. S’il est un métier de débiter des blagues sur scène, c’est aussi un métier de savoir jouer la comédie et très clairement, Smaïn & Elie Semoun n’y parviennent pas et c’est surtout Semoun qui s’avère le plus pitoyable des deux. Il surjoue chacune de ses scènes, avec sa voie fluette de castrat, il nous fatigue en un rien de temps.
Le film narre l’histoire de Sam & Momo, deux loosers qui, pour se faire de l’argent, vont monter une arnaque. Celle d’un concert caritatif pour le compte d’une tribu d’indiens d'une forêt tropicale de Guyane. Ils font croire à qui veut l’entendre que Sting sera présent au concert, mais tout s’emballe lorsque Masipu, le chef de la tribu arrive en France et devient incontrôlable.
Derrière cette comédie, on retrouve (en tant que coproducteur) Thierry Lhermitte, qui espérait peut-être réitérer l’énorme carton (7 millions d’entrées) rencontré avec Un Indien dans la ville (1994) d'Hervé Palud. En effet, les similitudes sont assez flagrantes, un énergumène d’une tribu lointaine débarque à Paris et s’ensuivra quelques péripéties. Sauf que les comparaisons s’arrêtent là, Elie Semoun devient rapidement lassant, que se soit dans le rôle du débile profond (Momo) ne sachant pas aligner correctement une phrase de français ou lorsqu’il campe le chef de tribu qui en fait des tonnes avec sa gueule peinturlurée. Ajouter à cela, un scénario à la peine et une distribution hétéroclite (pour ne pas dire WTF), où s’entrecroisent des caméos (Yvette Horner & Dave) et des acteurs dont on cherche encore la raison de leur présence, à savoir l’ancienne chanteuse Princess Erika, Franck Dubosc, David Lowe (ex-présentateur sur France 5), Cécile Auclert (Les filles d'à côté - 1993/1995) ou encore Thierry Lhermitte (et son improbable moumoute).
Au final, si le film s’avère foncièrement mauvais, étonnamment, il se regarde jusqu’au bout assez facilement, à condition de le regarder au second degré, au risque de perdre quelques points de kiwi (pardon, quelques points de Q.I.). « points de kiwi », dixit Momo dans le film… c’est dire le niveau de l’humour.
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Créée
le 19 janv. 2021
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