Nous sommes à Londres, en 1843, seize mois après la tournée triomphale de Charles Dickens en Amérique qui faisait suite au succès d’Oliver Twist. Malheureusement, les échecs se sont succédé et on est en présence d’un Dickens qui est en panne d’inspiration et endetté. Un jour, le déclic a lieu et l’encre noire inonde de nouveau ces pages d’un blanc immaculé pour donner naissance à un conte de Noël, A Christmas Carol.
Ce film a un charme certain, servi par un casting plutôt bon. Dan Stevens interprète un bon Charles Dickens, tantôt enthousiaste et virevoltant, tantôt assailli par le doute et son côté sombre. J’ai également beaucoup aimé la performance de Christopher Plummer (Scrooge).
L’idée, qui n’est certes pas nouvelle, de donner vie à l’écran aux personnages que l’écrivain crée pour son histoire est assez plaisante. Les décors sont plutôt jolis et assez effrayants par moments, quand il fait sombre dans ces rues de Londres. Le perruquier s’est également fait plaisir.