On est véritablement devant l'archétype du "film pop-corn", un divertissement abrutissant
Les adaptations cinématographiques de séries télévisées ont très souvent viré à la catastrophe, hélas celle-ci ne se démarque absolument pas de ses prédécesseurs. Adaptée de la série éponyme (qui connue 5 saisons de 1976 à 1981), cette adaptation n'a plus grand chose à voir avec l'œuvre d'origine. Certes, on retrouve toujours les ingrédients principaux, à savoir trois belles jeunes femmes qui travaillent pour le compte du riche et mystérieux Charlie. Ce dernier, pas une seule fois on le verra, il intervient toujours par le biais d'un interphone (comme c'était déjà le cas dans la série d'origine). Charlie et ses drôles de dames (2000) est le premier long-métrage pour Joseph McGinty Nichol (plus connu sous le diminutif "McG"), qui prend un malin plaisir à mettre en scène trois jeunes femmes sexy, drôles et qui abusent à outrance de leurs charmes. Jouant exclusivement la-dessus, le film en devient rapidement lassant, d'autant plus que toutes les scènes d'actions paraissent complètement invraisemblables et donc abusivement excessives. On est véritablement devant l'archétype du "film pop-corn", un divertissement abrutissant et qui ne redore en aucun cas l'image de cette série "seventies".
Réalisateur de clips reconnu, McG aurait mieux fait de prendre des cours de mise en scène, car réaliser un long-métrage comme s'il s'agissait d'un clip, cela devient vite écœurant à la longue.
Un gâchis en bonne et due forme et ce, malgré une distribution pour le moins attractive (Cameron Diaz, Lucy Liu & Drew Barrymore servent de potiches face à Bill Murray, Sam Rockwell, Tim Curry & Crispin Glover). Le film fut un tel succès au box office qu'une suite vue rapidement le jour, toujours sous la houlette de McG, avec Charlie's Angels - Les Anges se déchaînent (2003).
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