Le documentaire suit les jeunes (désabusés) de la ville de Chemnitz, en Saxe et qui s’est appelée, du temps de la R.D.A. (République Démocratique Allemande) Karl-Marx-Stadt, de 1953 à 1990. C’est une succession de scènes montrant des patineuses, un homme faisant de la radio, une fille se faisant tatouée, un vieux ramassant ses légumes dans son jardin, une danseuse, un garçon faisant du skate et des jeunes se réunissant sur le toit d’un immeuble pour fumer et boire, en face d’une cheminée d’usine polychrome. Quel ennui, pendant 27 mn, d’autant que la voix off annone un discours lénifiant. On est bien loin de « Mazel tov cocktail » (2020) d’Arkadij Kaet et Mickey Paatzsch qui, en 30 mn, évoquait un sujet tabou (amnésie de certains Allemands concernant le comportement de leurs ascendants envers les Juifs, de façon décalée, efficace et énergique).