Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils vivent dans un endroit cool, en prime, ils s'aiment... on les détesterait cordialement s'ils ne trouvaient un moyen inédit de se gâcher la vie de façon cruelle et durable. Heureusement, après 15 jours d'une idylle qui, dans un autre film, aurait appelé un générique de fin sur une chanson de Sheena Easton, les voilà rattrapés par 1/ leurs obligations professionnelles 2/ leurs familles dysfonctionnelles 3/ le manque absolu de recul lié à la coupable non-fréquentation des classiques les plus tire-larme de la littérature anglaise du XIXème siècle. Ils croyaient que trouver l'amour, c'était un aller simple pour un bonheur béat et éternel mais ils se sont séparés le 11 septembre 2001 et lui était militaire... C'est ballot. Alors après, serments et lettres à gogo, ça prend un temps fou et des chemins tortueux, toujours dans des lumières crépusculaires à la Hollywood, pour déboucher sur le happy end annoncé par 1/ l'affiche 2/ la musique 3/ la provenance du film. Mais on y arrive malgré tout, c'est le Destin, que voulez-vous, même si nos juvéniles tourtereaux en ont un peu plus bavé que prévu. Une bleuette moyenne moyenne, donc, avec ses qualités (bons sentiments de rigueur et photo imparable) et ses défauts (pareil, plus le jeu du joli petit couple, limite limite...) qui m'a un peu rappelé Nos étoiles contraires, c'est dire s'il faut vous méfier.

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le 27 janv. 2017

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