Il y a à boire et à manger dans ce film: c’est pas forcément hyper mauvais, mais c’est pas vraiment bon non plus.
Jean-Pierre Bacri fait ce qu’il sait faire le mieux: la gueule.
sauf que là on le comprend: sa femme lui met la pression pour qu’il ravale sa fièreté et demande une faveur à son père. Alors qu’il s’en fiche un peu lui à la base de sauver la vie de quelqu’un, en plus il entretien des rapports distants et congelés avec son paternel.
Il faut dire que le père en question est impressionnant parce que c’est un ponte du conseil d’Etat, et ça lui donne le droit de se foutre éperdument des soucis de son fils.
Alors oui la relation père/fils, le gars empêtré dans son manque de cran, la femme trop occupée à aller voir ailleurs pour le soutenir, le gosse trop ado et trop lucide pour traiter son père en héros, tout ça est bien fait. Ca sonne bon le “fait avec de vrais morceaux de vie dedans”. On y croit, et tous ont l’air convaincu du bien fondé de leur rôle.
Et puis il y a Isabelle Carré, toujours un peu sur une autre planète, et toujours tellement proche qu’on a l’impression qu’elle nous parle.
Oui cette fille est une actrice qu’on aime croiser, mais là elle a beau se démener, son rôle ici ne lui rend pas justice.
C’est décevant, et le film s’empêtre dans des retournements de situation et des sous intrigues superflus, et on fini par décrocher.
En tout cas ça ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.