Cette Martha, dès qu'elle sort de sa cuisine, elle est complétement désemparée. En fait, pour sa santé mentale, il ne faudrait jamais qu'elle s'arrête.
Avec sa nièce qu'elle recueille, son voisin, son collègue avec qui elle doit cohabiter, elle n'y arrive pas. Rien à faire. Ce n'est même pas de la mauvaise volonté. C'est plutôt "j'voudrais bien mais j'peux point".
Chère Martha est donc assez froid et triste. Elle n'a aucune vie sociale, pas d'amis, pas d'enfants. Seul le happy-end sorti de nulle part
(elle venait d'envoyer bouler le chef italien avec qui elle flirtait et sa nièce à qui elle a avoué son impuissance à s'occuper d'elle)
la sort de sa grisaille.