Pas mémorable, malgré une bonne 3D immersive par moment.

Après l’exploitation au cinéma des deux premiers opus (Chérie, j'ai rétréci les gosses & Chérie, j'ai agrandi le bébé) et juste avant la sortie en DTV du troisième (Chérie, nous avons été rétrécis), les studios Disney continuent d’exploiter (à outrance) leur filon jusqu’au bout, avec cette fois-ci, un court-métrage de 13min en 3D relief, réalisé dans le seul et unique but de remplacer le film Captain EO (1986) de Francis Ford Coppola dans les parcs à thème Disneyland (le film fut notamment projeté dans le bâtiment "Discoveryland Theatre" de Disneyland Paris). Comble de l’ironie, après 10ans d’exploitation, le concept devenant vieillot et surfant sur l’actualité (le décès brutal de Michael Jackson), Disneyland décida de retirer le film pour remettre celui de Francis Ford Coppola.

Le film met en scène la cérémonie de remise de prix annuel de "L’Inventeur de l’année" dont le lauréat n’est autre que le professeur Szalinsky pour son fameux rayon laser qui permet de rétrécir et agrandir. Bien évidemment, le professeur jamais avide de gaffe viendra perturber le show et mettra à contribution le public dans la salle (à savoir vous et moi).

Chérie, j'ai rétréci le public (1994) est typiquement le genre de spectacle que j’exècre tant je trouve le procédé ringard. Le film a été exploité dans une salle 4DX typique d’une fête foraine où l’on se retrouve face à une projection en 3D relief, sur une plateforme sur vérins, harnaché dans des sièges qui pivotent en fonction de ce qu’il se passe à l’écran, avec un système de soufflerie entre les jambes pour simuler (par exemple) le passage d’un animal (des souris en l’occurrence), ainsi que des brumisateurs (notamment lorsque le chien éternue face caméra, le public a l’impression de se prendre les postillons en pleine poire, on se marre ! :ironie :). Bref un show qui amusera sans nul doute les enfants et les ados, les adultes quant à eux trouveront sans doute le temps long car le film ne nous épargne pas les longs tunnels de dialogues, le tout entrecoupés par quelques effets de gags sensés vous faire avaler la pilule d’avoir dû patienter dans la file d’attente pour seulement 13min de show, précédées du matraquage publicitaire de la part de Kodak).

En dehors de cette douche froide, reste le plaisir d’y retrouver tout le casting d’origine (ou presque), puisque l’on retrouve Wayne, Diane & Nick Szalinski, même Adam (le grand bébé du 2ème opus) fait une apparition. Il ne manque que Amy (la grande sœur) pour que la famille soit au complet.

Une expérience qui, reconnaissons-le, était à la pointe de la technologie il y a près de 27ans, mais ce genre de show dorénavant, ressemble plus à du cinéma 4D comme on en voit dans les fêtes foraines. Pas mémorable, malgré une bonne 3D immersive par moment.

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La franchise au complet :
│ Chérie, j'ai rétréci les gosses (1990) ★★★☆
│ Chérie, j'ai agrandi le bébé (1992) ★★★☆
│ Chérie, j'ai rétréci le public (1994) ★☆☆☆
│ Chérie, nous avons été rétrécis (1997) ☆☆☆☆