Aventures hénaurmes pour 4 cobayes d'un "Traitement de choc"... à pic !

Glissades vertigineuses sur... brins d'herbe !
Escalade périlleuse d'une... tige de fleur !
Balade insolite à dos de... fourmi-amie !
Empoignade héroïque avec un... scorpion dinosaurien !
Chamade au coeur avant une nuit à vivre dans... une pièce de Lego !
Débandade durant un bombardement de... gouttes d'eau !
Quasi-noyade et sauvegarde in extremis dans... un bol de lait-céréales !
"Chérie, j'ai rétréci les gosses" avoue, à moitié film, un inventeur farfelu. Les gosses, les leurs mais aussi ceux des voisins, sont alors en train d'affronter la végétation du jardin telle une jungle sans avoir besoin de débrider leur imagination.
Et le spectateur avec eux !
Joe Johnston, plutôt inconnu alors (depuis, il a réalisé notamment "Jurassic Park III"), revisite un genre connu depuis "L'homme qui rétrécit" (1957). Et signe donc un film qui vaut surtout pour ses multiples effets spéciaux, trucages et illusions d'optique.
C'est techniquement bien fait, pour l'époque, s'entend, avec mention spéciale à l'équipe des décors. Paraissent ainsi d'autant plus plausibles les aventures extraordinaires vécues par les jeunes héros : deux ados, fille et garçon ; et deux gamins délurés. Tous les quatre victimes du "Traitement de choc", à pic (Chocapic ! Produit déjà existant et en vente depuis 1984 !) de perte de taille vertigineuse, à peine 6 mm, lié à un appareil rêve...olutionnaire !
Par contre, question scénario, ce n'est pas toujours à la hauteur des images.
L'action proprement dite est par moments du genre poussif.
Et la psychologie des personnages est le plus souvent du genre poncifs.
Du coup, la réaction de certains adultes est du genre passif.
Mais le jeune public - et les grands ayant su préserver en eux une grosse part de part d'enfance ! - ne peuvent heureusement que se montrer tout à fait réceptifs. Ne serait-ce que parce que Rick Moranis est comiquement dévastateur en inventeur dépassé par son invention.
A l'époque, on ne pouvait que conseiller le film aux plus jeunes, bénéficiant de surcroît du tarif réduit !

Ticket_007
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste * Fan des années 80 !

Créée

le 10 sept. 2018

Critique lue 605 fois

15 j'aime

6 commentaires

Ticket_007

Écrit par

Critique lue 605 fois

15
6

D'autres avis sur Chérie, j'ai rétréci les gosses

Chérie, j'ai rétréci les gosses
Ticket_007
6

Aventures hénaurmes pour 4 cobayes d'un "Traitement de choc"... à pic !

Glissades vertigineuses sur... brins d'herbe ! Escalade périlleuse d'une... tige de fleur ! Balade insolite à dos de... fourmi-amie ! Empoignade héroïque avec un... scorpion dinosaurien ! Chamade au...

le 10 sept. 2018

15 j'aime

6

Chérie, j'ai rétréci les gosses
anhkhi
8

'Rien que le générique d'intro, il vaut le détour

Vraiment, ça c'était un film génial. Je me souviens plus le nombre d'heures que j'ai passé dans mon jardin à explorer les paysages miniatures et à m'imaginer à leur échelle, à lancer des bombes de...

le 11 juil. 2012

9 j'aime

2

Chérie, j'ai rétréci les gosses
gruute
7

Coquet jardin de 5km, tonte à prévoir

Préambule : Mon aîné de 7 ans regarde un dessin animé qui s'appelle Oscar et Malika et un épisode se déroule dans un jardin, dans lequel les héros ont été miniaturisés. La coopération avec des...

le 6 avr. 2019

7 j'aime

Du même critique

Qui veut la peau de Roger Rabbit
Ticket_007
9

Comédie policière et cartoon dopés par une "Fantasia" d'effets spéciaux

Un détective privé s'immerge dans le Hollywood de l'après-guerre, pour enquêter sur la brouille entre un acteur célèbre et sa femme. A peine a-t-il ciblé un potentiel rival que celui-ci est...

le 19 mai 2016

52 j'aime

10

L'Été meurtrier
Ticket_007
7

"Identification d'une femme"... vengeresse !

"L'Eté meurtrier" est resté à l'état de projet trois ans. Le temps qu'Adjani se fasse à l'idée d'endosser les habits d'une jeune femme ayant pour caractéristique sautant aux yeux de ne porter que des...

le 3 oct. 2015

44 j'aime

15

Garde à vue
Ticket_007
9

Flic-suspect : "Les nerfs à vif" !

Unité de temps : la nuit de la Saint-Sylvestre, dans une ville indéterminée... Unité de lieu : un bureau anonyme dans un commissariat qui ne l'est pas moins... Unité d'action : un interrogatoire qui...

le 26 sept. 2017

40 j'aime

26