Howard Hawks retrouve pour la cinquième et dernière fois Cary Grant pour « Chérie je me sens rajeunir » (Monkey Business), treize ans après l’inoubliable « L’impossible Mr Bébé », leur première collaboration. Il offre à Cary Grant le rôle de Barnaby Fulton, un chimiste qui va mettre au point une eau de jouvence mais la guenon qui lui sert de cobaye va s’échapper et concocter sa propre mixture qu’avaleront Barnaby et sa femme…
Si ce n’est pas la meilleure comédie de Hawks, elle reste tout de même de bonnes qualités, le réalisateur américain bénéficie d’une écriture de qualités et surtout d’un extraordinaire Cary Grant dont les mimiques, dialogues et autres mouvements sont bien souvent irrésistibles. Les personnages sont bien écrits et on prend plaisir à suivre ce rajeunissement progressif et certaines scènes sont inoubliables à l’image de ce « scalp » ! On peut juste regretter que ce soit un peu long à démarrer, mais assez vite (dès le premier rajeunissement), le rythme s’accélère et les situations comiques réussies s’enchainent.
En plus du très bon Cary Grant, le reste du casting est excellent, que ce soit la belle et craquante Marilyn Monroe en secrétaire ou Ginger Rogers dans le rôle de la femme de Grant.