Des dissensions apparaissent dans un vieux binôme d’amis lorsque l’un d’eux déniche une petite amie.
Les dialogues débités par un caïd des cités, splendidement interprété par Raphaël Quenart et à la volubilité effarante, sont prodigieux et ne sont pas sans me rappeler un certain Marcel Pagnol, là où l’un créait une langue en usant de son patois régional, Jean-Baptiste Durand fait de même avec les expressions de notre époque. Flânerie passive, le scénario contrecarre tous les archétypes narratifs pour ressembler à la réalité. De plus, le chien est très nettement drolatique.