J'étais un peu méfiant avec tous les avis dithyrambiques autour de Chien de la casse, car parfois quand on vous vante les qualités d'un film en mentionnant surtout l'acteur principal, vous vous retrouvez déçu parce que ce que le film raconte ne vous parle pas plus que ça et que l'acteur principal en question ne vous touche pas.
Si je ne suis toujours pas un grand admirateur de Raphaël Quenard, je reconnais évidemment que son personnage s'avère sur la durée assez attachant dans ce film et qu'il le rend profondément humain.
Mais c'est surtout un trio qui fonctionne bien à l'écran. Il y a Galatea Bellugi bien sûr que je découvre dans un rôle très différent de ce qu'elle faisait dans La passion de Dodin Bouffant mais aussi Anthony Bajon que j'adore. On s'identifie vite à lui, parce que Miralès adore la ramener mais ne fait rien pour que sa vie change. Le personnage de Bajon, Chien (je ne me fais pas au surnom du personnage mais pourquoi pas), va quant à lui renverser le monde de son pote en se mettant en couple.
Ça donne l'air de rien une relation assez réaliste entre les deux jeunes hommes qui vivent dans une campagne paumée, et j'ai trouvé la fin très touchante alors que je ne m'attendais pas à être aussi ému au début de mon visionnage. C'était vraiment une belle idée de montrer des personnages aussi bien écrits, qu'on pourrait connaitre dans la vraie vie, et de centrer le film sur eux.