Après 2 césars reçus, je me suis décidé à regarder "Chien de la casse". Et bien quelle claque. J'y ai vu un air de "Banshees d’Inisherin", avec ce traitement sur l'amitié masculine, entre haine et amour, et la zone d'exposition resserrée sur un seul lieu, isolé, en l'occurence ici un village perdu dans le sud de la France.
Pour un premier film, c'est une grande réussite. Entre les personnages qui ont tous une faille, les personnalités timides ou exubérantes, la bande de potes qui s'ennuient dans ce bourg, les désirs amoureux de certain.e.s, les envies professionnelles pour d'autres, espérant un avenir plus vibrant... tout y est pour ressentir de l'empathie et de la compréhension envers ses vies un peu cabossées. La fin pourrait être un poil excessive, mais au fond j'ai été beaucoup touché par les devenirs de chacun.e, entre avenirs professionnels plus prometteurs et amitiés restées intactes.