Chien enragé (Nora Inu) est le dixième film de Akira Kurosawa. Le réalisateur à d’abord écrit un roman dans le style de George Simenon, le créateur du Commissaire Maigret. Puis un scénario où il reprend les grandes lignes de son histoire : La chaleur, l’enquête, ect.


En partant d’un concept simple : Le vol d’une arme, Kurosawa aborde la responsabilité du jeune inspecteur Murakami, le contexte politique et financier de l’après-guerre. Et bien sur l’enquête pour découvrir l’identité du voleur et l’arrêter.


Pour récupérer son arme Murakami commence d’abord seul sur une piste : un trafic d’armes, puis se fait aidé par Sato, son supérieur. L’enquête sera ponctué d’interrogatoires, de filatures et de mystère à résoudre.


Les acteurs jouent très bien et les personnages sont bien développé :


Tohiro Mifune (Murakami) à pris des cours et sa se ressent ! Son jeux est naturelle et dégage une présence. Le personnage de Murakami est bien travaillé, il évolue tout au long du film et prend de l’assurance.


Takeshi Shimura (Sato) est très bon comme d’habitude. Sato est quelqu’un de très malin. Murakami et Sato forment un excellent duo qui se complètent par l’inexpérience du premier et l’expérience du second.


La réalisation de Kurosawa est fidèle aux codes du polar. La recherche du trafiquant par Murakami au début du film avec des fondus enchainés où on le voit parcourir la ville de fond en comble sous un soleil de plomb. D’ailleurs on ressent la chaleur à travers la mise en scène. Le mystère est très bien retranscrit. Les plans sur les pieds du criminel pour dissimulé son identité. Des plans qui auront leur importance à la fin du film, avec une déduction intérieur de Murakami qui fait le point sur la tenu vestimentaire du criminel : Un chapeau, une veste et des chaussures blanches. Les événements survenus la nuit dernière aideront le jeune inspecteur.


La composition de Fumio Hasaka est bonne, il retranscrit la chaleur, les courses poursuites et les mystère qui s’installe à merveille. (Regarder l’extrait ci-dessous)


Le contexte d’après guerre permet d’aborder les choix de certains citoyens. Après qu’ils ont été volé à leur retour de la guerre. Murakami fait le choix de s’engager dans la police, alors que le criminel lui fait le choix de voler pour récupéré ce que on lui à voler.


Mes scènes préférés :


La scène d’exposition au début du film, à savoir le vol de l’arme de Murakami. Les scènes dans le stade de base-ball, les scènes où Murakami découvre et se bat avec le criminel.


Cette film est très bien mené, le suspense s’installe au fur à mesure des informations récoltés. Les inspecteurs font preuve de logique et de raisonnement intéressant. La réalisation est excellent et prenante comme le scénario. Un très bon polar de Kurosawa.


Anecdote :


Ishiro Honda, le futur réalisateur de Godzilla, était assistant réalisateur sur le film et incarné un bandit.

Tigroux56
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le 11 févr. 2019

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Tigroux56

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