Par le réalisateur de JACKIE CHAN DANS LE BRONX
Au dos de la jaquette de China Strike Force (oui j'ai le DVD mais à ma décharge je l'ai trouvé dans une poubelle. Véridique !) on peut lire:
CHINA STRIKE FORCE EST UNE VÉRITABLE BOMBE.
RYTHME SURVOLTE, CASTING D'ENFER, SCÈNES DE COMBATS NOMBREUSES ET SPECTACULAIRES, CASCADES INCROYABLES, POURSUITES A COUPER LE SOUFFLE, EXPLOSIONS MULTIPLES: DE LA DYNAMITE !!!
Prenez chacune de ces phrases à contre pied et vous aurez un petit aperçu du film. En fait non: les poursuites sont vraiment à couper le souffle. Enfin si l'on considère qu'un bâillement coupe le souffle.
Résumé de la jaquette :
Darren et Alex (qui comme leur nom l'indique sont tout ce qu'il y a de plus chinois), deux policiers de Shanghaï, assistent à un assassinat au cours d'une soirée (assistent est le terme exacte, le tueur ayant le temps de transpercer la gorge de sa victime avec un pique à brochette et de traverser ensuite la moitié d'une salle pleine de convives avant que quiconque ne se lève pour intervenir). L'enquête les conduit chez Monsieur Ma, gangster redouté et respecté. Tony (qui est lui aussi chinois), son bras droit, est mêlé au crime: à l'insu de Ma, il veut mettre sur pied un trafic de drogue avec Coolio (qui comme son nom ne l'indique pas ne fait pas partie de la fratrie Marx) un Américain sans scrupules.
Une mystérieuse jeune femme leur propose ses services, mais nul ne sait dans quel camp elle est. Pour les deux flics, la traque devient dangereuse: les cadavres s'accumulent et on ne peut se fier à personne...
Au programme donc Coolio et ses inimitables tresses rebelles (ainsi que sa panoplie de couvre chefs troués indispensable à leur mise en valeur), son rire d'un autre monde, son accent de gangsta à la manque et ses styles vestimentaires plus que discutables, des Chinois aux noms tous moins chinois les uns que les autres, des malfrats à la pointe du progrès (et leurs fichiers secrets sur disquette), un Ma de toute évidence vraiment chinois (pour le coup) et sa version toute personnelle de l'anglais, une escalade dans le mauvais gout en matière de voitures, des gunfights et des cascades en moto !!1
A voir pour :
Les course poursuite Lanborguini / monoplace et à pieds (!!1) sur l'autoroute, l'assaut d'un bus en moto et sans élan, la voiture (moche) de Coolio, le festival de mimiques de Darren (à moins que ce ne soit Alex... Même à la fin du film, j'arrivais toujours pas à les reconnaître. Coup de bol : ils sont toujours ensemble ^^), la surenchère d'audace capillaire de Tony et Coolio, la scène de la vitre (haha, ça vous intrigue hein ? ^^), les fringues (moches) de Coolio, la scène du jacuzzi sans bulle, les blagues de Coolio, l'anglais de Ma et l'incroyable rire de Coolio.
A ne pas voir pour :
Le jeu d'acteur de tout ce petit monde, Coolio et Ma en tête (talonnés par la Japonaise), la photographie tellement sombre que le directeur de la photo ne peut qu'être aveugle ou mort et l'histoire dont on cesse de toute façon très de s'intéresser au profit des prouesses de Coolio et de son rire fascinant (vous ai-je déjà parlé du rire de Coolio ?).
Définitivement le plus long film de 87 minutes qu'il m'aie été donné de voir.
Et puis sans blague, qui peut vraiment s'être dit un jour que " par le réalisateur de Jackie Chan dans le Bronx " pouvait faire vendre quoi que ce soit ? Soyons sérieux.
[Edit : Appel à l'aide. Au début du film ou pas loin on assiste à une scène assez surréaliste avec un camion de produits pharmaceutiques arrêté par des flics à cause d'un accident. Cette scène se déroulant dans un noir presque complet (sans blague, c'est une horreur) et sans doute à cause de mon désintérêt total de l'histoire passé les 10 premières minutes je n'ai toujours pas compris à quoi elle pouvait bien servir ni comment elle se raccrochais au reste du scénario. Je passe donc un appel à l'aide: si comme moi tu as vu ce film mais que tu penses avoir compris cette scène, contacte moi sans plus attendre.
Merci d'avance.]