Rhalala, décidément, me faudrait des notes en " virgule 5" sur ce site, tant je suis ici tendu entre le 5 et le 6.
Curieux, cette juxtaposition de bonnes et de moyennes choses dans ce film.
Au chapitre crédit, nous sommes dans un long-métrage d'Atom Egoyan, ce qui signifie, comme d'habitude: une très belle ambiance, des acteurs magnifiquement dirigés, de très belles scènes, et des femmes très bien mis en valeur.
Oui, on ne le dira jamais assez, Atom aime les femmes et elles le rendent bien !
Cela dit, difficile de faire des films de nos jours, de l'autre côté de l'Atlantique.
Est-ce pour accrocher le plus large public possible que notre aimé canadien s'est senti obligé d'introduire un twist un (gros) poil téléphoné et une scène finale pataude ? Sans ces éléments, craignait-il qu'on pense que son film allait être jugé comme plat alors même qu'il aurait trouvé à mes yeux toute sa place, dans le drame psychologique simple ?
Curiosité: il s'agit du remake canadien d'un film français, "Nathalie" avec Emmanuelle Béart. N'ayant pas vu ce dernier, je suis donc bien incapable de comparer.
Julianne Moore est comme souvent magnifique et damne le pion à sa jeune rivale/complice de 20 ans sa cadette.
Mais peut-être cette derrière réflexion est-elle due à mon âge, beaucoup plus proche de l'ainée que de la blondinette. Tout fout l'camp.