mise en scène léthargique
Choose (2011) démarrait de façon plutôt originale, avec un serial-killer qui plaçait ses victimes face à des choix de morts ou de mutilations assez ignobles, mais passé le premier quart d'heure, le film se perd rapidement dans un engrenage de discussions qui ne mènent à rien, avec une enquête policière où une étudiante apprentie journaliste résout l'énigme au nez à la barbe de la police. Dans pareille circonstance, on a dû mal à prendre le film au sérieux. C'est d'autant plus décevant qu'il avait un certain (petit) potentiel (avec ce tueur en série qui assassinait ses victimes selon une méthode bien précise et en oubliant pas de les mettre face à un choix crucial, comme par exemple ce pianiste qui a dû choisir entre ses dix doigts ou ses oreilles ou ce mannequin qui devait choisir entre ses yeux ou sa beauté), mais avec sa mise en scène léthargique, le film a vite fait de nous endormir, du haut de ses 80 minutes.
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