Les chemins de la résilience

Je sors d'une séance du biopic sur Christina Noble.
Très sobre, très simple, ce film raconte comment, issue d'un milieu défavorisé irlandais, la mort de sa mère à l'âge d'environ 10 ans, la séparation successive d'avec son père alcoolique, incapable d'assumer ce rôle, et de ses frères et soeurs, un viol en réunion (comme on l'appelle de nos jours), une grossesse, l'adoption de cet enfant contre son gré, un mariage prometteur qui se transforme en l'enfer de la violence conjugale, comment, disais-je, une petite fille va devenir une adulte engagée pour la cause des enfants de la rue à Hô chi minh ville, entre autres.
Le film met en parallèle la vie privée de la jeune Christina et sa vie publique d'adulte militante et engagée. Un film aux images et aux couleurs irlandaises, un peu passées, parfois troubles et nuageuses, dont j'ai apprécié l'absence de larmoiement.
Le film a le double avantage de raconter l'histoire de cette grande dame et les voies de la résilience qu'elle a emprunté à l'insu de sa conscience, en toute simplicité, pour le devenir.
Gentiment interprété, le plaisir, quant à moi, de retrouver Brendan Coyle, l'atmosphère et l'accent irlandais, un joli moment.
Bonne séance :)