Je ne pensais pas le revoir encore l'autre soir quand je l'ai vu programmé sur Paris Première. Or je l'ai pris dés son début (une des meilleures ouvertures de films) et bien sûr je suis resté jusqu'au bout (alors que la fin m'est moins forte que le reste).
A chaque fois que je le vois, j'aime des détails que tout le monde a sans doute déjà vus ou listés ou que j'avais oubliés dont je retiendrais cette fois que 3 ou 4:
- ma dernière fois, j'avais enfin capté qu'il se vante qu'au scrabble avec ses parents, il a proposé "fellation" (ce qui sera dans un sketch de Pierre Palmade des années après!)
- cette fois, je vois enfin que les livres vers lesquels prétend se rendre le sportif (quand il se dégonfle un temps avant de parler à la jolie fille) sont sur justement des conseils pour passer des auditions!...puis il découvrira qu'elle a déjà un rendez-vous... (ces livres sont sur "FACE YOUR AUDIENCE" ...comment faire face à son public? En même deux exemplaires...et aussi des pièces de théâtre radio pour jeunes gens...tout est théâtre comme la séduction qu'il tente..."Face your audience" semble un livre alors connu pour des acteurs lors d'auditions: audition que ce sportif va justement passer auprès de la fille ("Face your audience : audition readings for actors"; edited by William Hodapp).
- je trouve cette fois que le si crédible Keith Gordon ressemble un peu à l'acteur que trouvera Albert Dupontel pour le jeune fils dans 'Adieu les cons' (un Bastien Ughetto). Dupontel est passionné de cinéma (adore Les Aventuriers; alors pourquoi pas John Carpenter?).
- on entend différemment quelques bonnes/mauvaises blagues d'alors...son copain lui dit de ne plus être puceau et lui conseille une fille du lycée: "mais elle a 15 ans et demie!!!"... "et alors, elle en a vu" (sic)
- mais je n'ai toujours pas vu les bonus si tentants et très conseillés, notamment lors d'un podcast sur France Culture, de François Angelier (&Céline du Chéné, Christophe Bier, Philippe Rouyer, Fausto Fasulo, Pacôme Thiellement) sur "l'écran roi, Stephen King, au cinéma".
- Et à ce nouveau visionnage de 2024, j'avoue que le méchant à gros muscles et couteau me fait désormais bien moins peur que mes premières fois puisque ce "William Ostrander" me ressemble désormais à un imitateur de John Travolta et Fonzie d'Happy days mais en version malpolie...
- ...il jette d'ailleurs son papier parterre en sortant de l'épicier (rentrant dans la liste des cons dans les films qui n'utilisent pas la poubelle, des "terroristes"!)
- .......Et à ce nouveau visionnage de 2024, j'entends enfin que la quand même épatante VF rate un mini truc en choisissant de dire: "Sacré boulot Arnie" pour féliciter le travail ...dément fait sur la voiture. Or j'avais raté l'ironie sombre qu'il y a en VO dans la félicitation, où il est fait allusion (sans le vouloir?) à l'enfer maléfique à suivre: "Hell of a job Arnie!" ("Réparation d'enfer!" En effet...)
Un beau film aussi sur l'emprise de la passion.
Que ce soit les allumettes, la voiture...ou le cinéma sur SC.