La Galice jusqu'à l'hallali
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25 ans de dur labeur pour un couple de gardiens de phare, aux 4 coins du Japon. Cette fresque de plus de 2 heures 30 est bien dans la manière de Kinoshita : un hommage vibrant à une profession rude qui exige loyauté et sens du sacrifice. Le film en rajoute un peu avec une chanson qui revient en boucle mais on y retrouve les grandes qualités du cinéaste japonais, avec sa fluidité narrative, son sens des ellipses, sa manière de traité les petits rien du quotidien et, bien entendu, une maîtrise formelle tant pour les scènes intimistes que pour les plans de paysages. Les glandes lacrymales sont moins sollicitées que dans Les 24 prunelles mais un peu quand même alors que la période de guerre est traité un peu mollement. Hideko Takamine, la femme du gardien de phare, est comme à l'habitude merveilleuse et ... lumineuse.
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Créée
le 10 janv. 2021
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