Ce qu'il y a de cool quand on évoque Tchernobyl c'est que l'on peut direct faire appel à nos souvenirs concernant cette catastrophe. Alors quand on décide de voir un film où l'évocation du nom nous fait penser malformations, atmosphère post catastrophe chimique, rien de mieux pour mettre le spectateur en haleine...et pourtant.
Partant d'une idée simple de départ, les Chroniques de Tchernobyl, amène un groupe d'amis en voyage en Europe et qui, plutôt que de faire les grands classiques Tour Eiffel à Paris, fête de la bière en Allemagne ou concours de dégustation de paella en Espagne, décident de se rendre en Europe de l'Est histoire de voir si c'est si pourri que ça. Rapidement mis en relation avec un guide local ils partent vers Prypiat, ancienne ville où travaillaient/vivaient les ouvriers de Tchernobyl, je vous laisse deviner la suite.
Voilà, il s'est écoulé 1h15 de film sans qu'il ne se passe (vraiment) rien, 1h21 de film et arrivé des premiers irradiés qui vont aussitôt disparaître avec un cliffhanger aussi excitant que la fin d'un épisode des Feux de l'Amour.
Bref, Chronique de Tchernobyl aurait pu aussi s’appeler le Néant de Tchernobyl.
Il n y a rien à raconter d'autre...vu qu'il ne se passe strictement rien dans le film.