Chroniques de Téhéran ressemble à beaucoup de films iraniens vu récemment : souvent bavards et critiquant plus ou moins directement le régime en place. La différence de celui-ci, c'est qu'il est court, et c'est appréciable. C'est un film composé de 9 courts indépendants mais qui ont comme point commun de proposer une critique directe et frontale du régime. Autre point commun : la caméra est posée et tout est filmé en plan fixe.
Dans le premier segment, un type veut faire appeler son enfant qui vient de naitre David mais on lui refuse car ce n'est pas un prénom iranien. Il va essayer de marchander avec le type chargé de l'enregistrement, sans succès.
Dans le second, une petite fille danse en faisant une chorégraphie bien maitrisée sur de la musique étrangère. Puis la mère lui fait enfiler un vêtement local ...
Mes préférés cependant sont celui avec le réalisateur de films qui doit revoir son scénario qu'il déchire page après page jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien, et celui avec la dame qui cherche son chien. Ce dernier est d'ailleurs le seul qui n'est pas une critique du régime iranien.