Dans ce numéro Deux voici le brave gars Charles Lee Ray alias Chucky, le compagnon de jeu idéal en pleine résurrection regonflé à bloc et bien décider de sortir de cette enveloppe de poupée ! Devant la caméra du cinéaste John Lafia (The Blue Iguana, Max, le meilleur ami de l'homme), Chucky reprend donc du service actif et il n'est pas content ! Lafia prend les commandes de ce nouvel opus slasher après le départ du cinéaste Tom Holland mais déjà en terrain conquis puisqu'il était coscénariste sur Jeu d'enfant. Chucky, la poupée de sang est en quelque sorte juste un prolongement de Jeu d'enfant. A partir de ce numéro Don Mancini restera le scénariste attitré de la saga et il récupéra même le poste de réalisateur attitré à partir du cinquième épisode, Le Fils de Chucky. Hidey-ho !
Sérieusement endommagé lors de l'incendie, Chucky est remis en état par son fabricant, et parvient une nouvelle fois à s'évader en éliminant un ouvrier. L'âme diabolique qui anime le pantin cherche alors à parasiter un nouveau corps, bien plus accueillant que celui du jouet.
Côté distribution, Chucky a dit, le jeune Alex Vincent (Wait Until Spring, Bandini, Le Retour de Chucky) reprend son rôle d'Andy tandis que Brad Dourif (Vol au-dessus d'un nid de coucou, Priest) qui incarne le tueur Charles Lee Ray dans le premier opus, prête à nouveau sa voix en V.O à la turbulente poupée en salopette au langage ordurier ! Jenny Agutter (L'Âge de cristal, Captain America : Le Soldat de l'hiver), Gerrit Graham (Phantom of the Paradise, Contre-jour), Christine Elise (L'Extrême Limite, Prom), Grace Zabriskie (La Galaxie de la terreur, Wrong Cops), Beth Grant (La Part des ténèbres, Jackie) et Greg Germann (Ce cher intrus, Super papa) complète le casting.
J'aime bien qu'on m'dorlote ! J'aime bien qu'on m'dorlote ! J'aime bien qu'on m'dorlote !
Dorlote ça !
Un psychopathe, Charles Lee Ray, a donné vie à une poupée meurtrière, prénommée Chucky. Le jouet a bouleversé la vie des Barclay, massacrant presque toute la famille. Deux ans après sa cruelle intrusion dans leur vie, madame Barclay est toujours internée, encore traumatisée par les événements passés, et son fils Andy a été placé dans une famille d'accueil, les Simpson. Chucky, à demi-détruit par les flammes, est réparé par des industriels qui veulent prouver ainsi qu'elle est inoffensive. À peine rétablie, la poupée, à nouveau possédée par l'esprit du maléfique Charles Lee Ray, se met en quête du jeune Andy, dont elle veut voler l'âme...
Sale petite pute, tu m'as fait mal !
Malgré la simplicité du scénario dans ce Chucky II La revanche, le réalisateur John Lafia est un bon artisan de la série B d'horreur et de suspense car il conserve la bonne recette du premier opus avec plus d’humour et l'on assiste déjà aux prémices du tournant potache que prendra par la suite la saga. Le magicien des effets chocs Kevin Yagher est également de la partie, le concepteur attitré des Good Guys a effectué de véritables prouesses sur le précédent film de Holland.
Il est chargé de redonner vie au très malpoli Chucky, roi des punchlines satirique qui s'humanise et s'impose définitivement comme le personnage central de la franchise par la suite. Les expressions du visage, le mouvement du corps, l'intensité du regard, le tout combiné avec l'humour noir de Mancini pour faire de ce psychopathe en plastique un Boogeyman, digne des plus célèbres croque-mitaines du septième art. Le final dantesque en course-poursuite dans le labyrinthe de stockage de l'usine Play Pals Toys fini jusqu'à la fabrication des poupées "Good Guys" (Brave Gars) dans une apothéose de défaillances techniques et une coulée de plastique en fusion !
L'affiche du film montre Chucky voulant couper avec une paire de ciseaux le ressort d'un diable en boîte à tête de clown. Cette scène n'apparaît pas dans Chucky, la poupée de sang mais fait référence à sa bande-annonce teaser, où Chucky écrase la boîte sous sa chaussure ; Sorry Jack, Chucky's back ! (Désolé Jack, Chucky revient !). Le diable en boîte s'appelle Jack-in-the-box et l'accroche française du film traduit littéralement la version anglaise sur l'affiche mais la bande-annonce française rattrape le coup avec un ; Tenez-vous bien, Chucky revient !
Viens là p'tit con !