Oui, c’est mauvais. Yoshihiro Kawasaki n’est pas un bon. Le scénario d’Itsumichi Isomura est insipide. Les dialogues sont primaires. Les bons techniciens semblent avoir déserté le plateau. Les actrices de cette nouvelle génération n’ont pas le niveau. Restent quelques scènes de cul filmées sans charme et longuettes.
Les trois actrices débutent leur courte carrière en 1987. Mizuki Kanô (Reiko, cendrillon), Yôko Takagi (la chanteuse Sheila, la vilaine reine) et Yûko Maehara (Yumi, la copine de Reiko) ont toutes les mêmes caractéristiques : beauté plastique et jeu approximatif voire caricatural. Le scénario a dû être bâclé. Dès que cela ne tient pas la route, on part dans le monde du rêve, bien pratique. On ajoute des scènes de cul pour meubler le vide (Yumi dans sa cage avec de jolies plantes vertes) et le prince charmant n’est qu’un podophile à soigner. Pire, il y a aucun humour qui pourrait introduire un quelconque second degré. Bref, mis à part un ou deux plans, il n’y a rien à sauver dans ce film qu’on pourra facilement oublié.