Kolkhoze mon amour
Cinq ans avant de pondre son chef-d'oeuvre L'Homme à la Caméra, Vertov a déjà les glandes. Pour lui, ce qui sort continuellement de l'usine à gaz hollywoodienne c'est rien que du caca. La fiction...
Par
le 19 mars 2016
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Ça danse ferme, que la boue le veuille ou non. Ça s’embrasse et les dents manquantes s’additionnent tranquillement.
Y a du vétéran presque souriant.
Y a des gosses collant des affiches aux murs, mais le rythme effréné de Vertov empêche le spectateur débutant en russe d’avoir le temps de les lire correctement.
C'est toute cette jeunesse en bon ordre (pas un seul instructeur adulte en vue) qui subira la guerre contre le Reich. C'est presque à croire qu’ils vivent en autarcie, dans un été constant.
Pas un chien, pas un chat errants, il n’y a plus que la terre et le ciel pour être témoins de l’aventure communiste russe.
Y a un éléphant qui ne demande qu’à faire sourire des milliers de soviétiques.
Y a des tuberculeux en nombre et en blanc.
Créée
le 5 juin 2023
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