Il préfère couper l’herbe et ne pas se soucier des variations démographiques.
Il n’a envie que de sentir la main de sa femme dans la terre fraiche.
Pas censé porter ses yeux ailleurs que sur sa vallée.
Ces champs n’étaient pas supposés entendre passer un Stuka.
Parti au camp, il ne peut plus tourner qu’autour d’un fusil.
Entraînement sur des sentiers en pénurie de paysans.
Il déserte pour retrouver femme et odeurs familières.
Que son dos se multiplie par quatre, pour ne plus faire face à Heil Hitler !
Les conformistes cherchent à lui caresser durement les épaules.
L’église elle ne peut pas être envoyée à la guerre !
Le postier est pour lui le seul responsable de la guerre mondiale.
Un peu de prison d’abord, pour découvrir d’autres fous.
Il en subit des prisons, et cette décennie qui ne se finit pas !
Gare aux képis, quand ils s’approchent nombreux de son corps.
Il veut revoir le genou de sa femme trahir l’horizon.