(...)L’intrigue se noue autour d’un personnage symbolique, l’âme du film, le Cinema Paradiso. À travers des projections éclectiques comme La Ruée vers l’Or, Les Aventures de Robin de Bois, Dr. Jekyll et Mr. Hyde ou encore La Vie est Belle, Giuseppe Tornatore laisse son film déambuler dans les méandres du cinéma et nous transporte dans des classiques intemporels, bercés par la musique toujours aussi grandiose d’Ennio Moriconne et les rires de tout un village réuni dans son lieu de prédilection. Les acteurs sont à la fois justes et touchants. Philippe Noiret dans le rôle d’Alfredo, un vieux bougon aveugle au cœur d’ange, livre sans doute un de ses meilleurs rôles dans sa pourtant très riche filmographie (Le Vieux Fusil, Que la Fête Commence, Coup de Torchon parmi ses plus connus). La triplette d’acteur qui incarne Salvatore se complète parfaitement. Le jeune Salvatore Cascio respire l’enthousiasme et la filouterie enfantine, quand son alter-ego adolescent (Marco Leonardi) balance entre amour, espoir et déception avec brio. Mais celui qui remue le plus, (...)
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