Pathétique… mais en même temps, fallait-il s’attendre à autre chose ? Non.

Marlon Wayans, grand habitué des comédies parodiques (Spoof Movie - 1996, Scary Movie 1 & 2 - 2000/2001, Dance Movie - 2009 ou encore Ghost Bastards 1 & 2 - 2013/2014), persiste dans ce registre et s’offre le remake de la franchise érotique pour ménagères Cinquante nuances... (de Grey, plus sombre & plus claire - 2015/2017/2018).

Bien évidemment, le résultat est à la hauteur de nos attentes. Un film pathétique et sacrément con, tant dans le fond que dans la forme. 90 minutes d’obscénités en tout genre, de répliques consternantes et de références en-dessous de la ceinture (des blagues de cul, des références ou connotations sexuelles). Coproduit, coscénarisé & interprété par Marlon Wayans, le film parodie ou fait bon nombre de clins d’œil, de Magic Mike (2012) à Whiplash (2014), en passant par bon nombre de films traitant de l’esclavagisme, comme cette scène dans la chambre rouge, où le héros va flageller sa copine et doit donc choisir un fouet parmi un large choix, tous faisant référence à des films sur l’esclavage (Roots - 1977, Glory - 1989, Amistad - 1997, Django Unchained - 2012, 12 Years a Slave - 2013 et finalement, il saisit le fouet "Joe Jackson", en référence au père de Michael Jackson, accusé d’avoir fouetté son fils).

L’humour du film ne vole pas haut, comme dans chacun des films réalisés par Michael Tiddes (Naked - 2017). Si l’on se désolera d’y retrouver l’actrice Jane Seymour (en mère adoptive raciste), pas de surprise du côté de Marlon Wayans, qui visiblement se complait à toujours jouer dans le même style de film, à savoir des comédies vulgaires, pathétiques et résolument pas drôles.

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« Approche.
(lui fait sentir son haleine)
C'est le parfum de son membre après le déjeuner et une heure de salle de sport. »

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