Autant la première adaptation du premier,Cinquantes Nuances de Grey, tenait la route, autant celle-ci effectue un service tellement minimum qu'elle en est ratée. La faute à un manque de rythme flagrant. Du moment où Ana se remet avec Christian dans le livre jusqu'à l'accident d'hélicoptère à Portland, EL James avait au moins eu le mérite d'enchaîner les scènes. Ici, James Foley a aussi édulcoré en plus des scènes clés pour le cause à effet ( comme Christian qui interdit les frais de déplacements à New-York ne sentant pas Jack,le patron éditeur d'Anastasia, et qui pousse ce dernier à la harceler ou la rencontre avec le psy qui décide Anastasia à épouser Grey). Cinquantes Nuances plus sombres qui maintenait un semblant de tension psychologique grâce à la plume de son auteure ainsi que des moments qui montraient Christian Grey aller mieux s'en trouve dépossédé dans le film aseptisé et expéditif. Comble du comble, l'identité de l'homme mystérieux à la fin du livre est révélé, ce qui casse au moins une révélation du troisième tome. Le spectateur a vraiment l'impression que EL James n'a pas eu un rôle consistant de consultante sur ce deuxième cinquante nuances et donc que l'esprit de son livre s'est perdu en route. Du gâchis!