Je ne ferais pas l'effort de sortir une critique bien ficelée, puisque le scénariste n'a pas fait d'effort non plus. Voilà ça c'est dit.
Attention, critique avec de gros spoils dedans.
En gros, (je parle ici aussi pour le 1er volet) on a ici un film qui ressemble plutôt à une suite d'épisodes venus tout droit d'une série type "Feux de l'amour" ou il se passe 15 trucs avec pleins d'intrigues en très peu de temps.
Tout va très vite, tout est survolé. Entre chaque pseudo-intrigues, une scène de sexe expédiée à la va-vite, où le côté BDSM (pourtant censé être le thème principal du film) est à peine effleuré.
La fin du premier film nous laisse avec Ana qui vient de quitter le beau Christian, apeurée de voir son étalon dévoiler son côté sombre, on s'attend alors à commencer le 2ème film avec les 2 héros qui font leur truc de leur côté, qui évoluent au moins un peu avant de se retrouver...
EH BAH NON ! A peine le film commencé, BIM le mec a déjà remis la main sur sa belle, comme si les dernières scènes du premier volet avaient été balancées aux ordures. Le temps de lui expliquer d'où lui vient son intêret pour la domination, là aussi balancée en quelques minutes à peine.
Bref, et que dire du moment où M.Grey risque sa vie dans le crash de son hélico de luxe. La scène dure 15 secondes. L'instant d'après, on a sa famille et ses amis pleurant dans son bel appartement, avant de voir revenir... bah le beau pilote miraculeusement indemne ! Le tout est expédié en 5 minutes, tout comme les autres mini-intrigues qui viennent remplir un vide profond et ennuyeux.
La scène où Ana est menacée par l'ancienne "soumise" de Grey est ridicule et traitée de la même manière que le reste. Tout est tellement bâclé que l'alchimie entre les deux amoureux est quasi-inexistante. OKAY Jamie Dornan est un fucking beau gosse, mais il est beaucoup trop lisse pour le rôle, et Dakota Johnson est à peine plus convaincante. Les seconds rôles sont empilés les uns sur les autres et aucun ne se détache vraiment.
Bref, je peine à comprendre comment cette saga a pu trouver un public aussi fidèle. Il suffit d'un bel emballage bien lisse et propre (un acteur sexy, quelques scènes un peu olé olé, des intrigues rocambolesques empilées les unes après les autres, quelques chansons calibrées pour la radio) pour cacher la misère, et cela semble suffire pour un public vraiment pas difficile.