Polar très classique avec Chow Yun-Fat en flic infiltré voulant à tout prix quitter le milieu, City on Fire raconte sa dernière mission qui sera aussi synonyme de sa descente aux enfers.
En effet Chow perd progressivement tous les liens qui le rattachent à la vie : sa fiancée, son cercle socio-professionnel, et même bien plus..
Au travers d'une intrigue bien ficelée, on sent que Chow fait le nécessaire pour tout prendre avec légèreté et humour avec son excellent jeu d'acteur habituel, afin de ne pas sombrer dans dépression pure et simple. Il se retrouve tiraillé de tous les cotés, mais rien ne semble pouvoir empêcher l'accomplissement de son injuste destin.
Sans faire dans la surenchère et la prétention, Ringo Lam signe là un bon film du genre qui ne révolutionne rien.
Mais malgré cela, le rythme est excellent, les acteurs sont tous très bons, et la fin est proprement bouleversante. Une fin qui aura inspiré Tarantino pour son moyen Reservoir Dogs, en allant même jusqu'au plagiat. Une vidéo de comparaison est d'ailleurs facilement trouvable pour les intéressés.
Mais contrairement au film de Tarantino, City on Fire possède une intrigue et une histoire complète, prenante, où le final prend véritablement toute son ampleur.
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